Le 14 septembre dernier, Radical Redemption a donné une interview exclusive pour Back2Noize Radio en vue de la soirée Command & Conquer qui s’est déroulée en Valais à l’Octave Club.

Comment vous présenteriez-vous, vous et votre musique au public suisse ?
Bien, je pense que le début de Radical Redemption a commencé avec des mélodies, j’aime les grosses mélodies. La meilleure chose avec les musiques de Radical Redemption c’est qu’on les reconnaît toujours comme étant de la musique de Radical Redemption. Je ne défini pas ma musique comme du Hardstyle, Hardcore, etc. c’est juste du Radical Redemption, j’ai aussi fait des musiques dans mon dernier album Command and Conquer avec des kicks qui n’ont rien à voir du tout avec du Hardstyle, mais tu peux toujours reconnaitres que c’est du Radical Redemption. Je fais mon propre son, c’est ce que je fais et que je continuerais à faire.

Comment être-vous entré dans la musique et comment avez-vous commencé votre carrière de DJ ?
Eh bien, en fait, j’ai commencé à écouter de la Hard dance musique à l’école secondaire. A l’origine j’étais dans un groupe, j’étais batteur de mes 15 ans à mes 18 ans. Nous jouions des vieilles musiques comme « Eagles » des musiques des années 70/80. Puis j’ai connu la hard dance musique avec Angerfist. Non pas parce que Angerfist est du même petit village que moi. J’ai juste réalisé qu’en étant batteur j’aimais beaucoup l’aspect de la hard dance musique. Donc j’ai commencé par jouer des disques pour mes amis dans le garage de ma maison et dans le jardin de mon père que j’avais transformé en petit club de 22-23 heures le soir jusqu’à ce qu’on aille dans les vrais clubs qui ouvraient plus tard. Donc en fait c’est venu de manière naturelle.

Dans mon temps en 2011 quand j’ai commencé et ma première sortie il n’y avait pas vraiment de kickroll tracks. Puis j’ai commencé mon Annihialte album avec les kicks comme …. «  il chante ». Tu connais ?! C’est juste grâce de ma carrière de batteur. J’ai vraiment trouvé beaucoup plus intéressant d’aussi jouer sur les kicks et aussi les percussions et c’est mieux de jouer avec différentes sessions rythmiques pour la musique.


Vous venez en Suisse avec votre tournée «Command & Conquer» avec 5 invités internationaux, que peuvent attendre les fans de cette tournée suisse?
Ce que peuvent attendre les fans pour mon Commande and Conquer Tour c’est juste de la destruction du début à la fin. Je veux faire en sorte que cette nuit les gens s’en souvienne toute leur vie. C’est aussi le cas pour moi, je fais tout pour ça, pour que les gens vivent la meilleure soirée possible, c’est toujours mon objectif. La musique parle d’elle-même, mais on fait ce qu’on peut pour la rendre encore plus épique et plus hard! Oui on fait tout pour que vous mouriez ici et pour que lorsque vous rentrez chez vous, vous vous disiez «je vais mettre 3-4 jours pour m’en remettre».

Oui ça va être dur dimanche, vous devrez probablement donner à vos jambes minium 1 jours de repos.
Je m’excuse pour vos muscles qui vont devoir se relaxer.


En ce qui concerne la production musicale, vous avez sorti votre dernier album «Command & Conquer» à la fin de 2018, nous savons tous que vous êtes toujours très actif, avec chaque année un nouvel album et de nombreux morceaux en collaboration. Que pouvons-nous attendre de la saison des festivals ?
Bien, Je fais aussi des musiques durant la saison des festivals. Pour moi, dès que je me réveille je me demande si je veux aller au studio et j’y vais. J’ai fait beaucoup de nouvelles musiques et des collaborations avec les gros festivals en Hollande qui vont sortir bientôt. Brutal 8.0 est en train d’arriver. Je viens de sortir ma collaboration avec Digital Punk et je travaille toujours sur d’autres choses : des trucs uptempo et aussi une collaboration avec D-Sturb qui sera finie dans 1 mois. Je pense que demain je serais en session studio avec Warface. Donc toujours des petites choses mises en place. Je pense aussi que si tu joues autant de concert et pas seulement en Hollande mais partout dans le monde tu dois toujours être intéressant pour les gens en faisant des nouvelles musiques et faire de nouvelles choses pour leur donner une raison de venir te voir à chaque fois. Que les gens se disent « allons voir Radical Redemption parce qu’il a encore fait des nouvelles choses. » Garder les gens intéressés et pour moi la production en studio c’est juste ma vie, c’est ce que j’aime faire, créer quelque chose, et je ne m’arrêterais pas.


En parlant des news sur les réseaux, on a vu que tu avais ton événement solo à la fin de l’année, et aussi que tu joueras à la Qlimax cette année, qu’est-ce que cela signifie pour toi ?
Jouer à la Qlimax j’en suis vraiment heureux, finalement après 8 ans j’y suis ! C’est ce que je peux en dire, c’était long 8 ans depuis que j’ai commencé pour avoir ma 1er fois à Qlimax. Je pense surtout à mes fans qui ont vraiment beaucoup attendu ce moment qui arrive. Soyez sûr que je vais démolir le Gelerdome pour donner à mes fans ce qu’ils attendent. C’est énorme pour moi, je vais mettre toute mon énergie à tout démolir. Je vais faire en sorte que tout le monde se rappelle de cette Qlimax, j’y suis enfin et je vais y laisser ma trace.

Et enfin, que savez-vous de nous, fêtards suisses, et qu’attendez-vous de votre tournée en Suisse et de votre première participation dans la partie franco-suisse ?
Je pense que ma 1ère fois en Suisse était en 2012-2013, je pense c’était Récidive ou quelque chose ça. Ce que je me rappelle des gens en Suisse c’est qu’ils sont fous des soirées Radical Redemption. Je me rappelle, à chaque fois que tous les Suisses étaient tout devant debout, c’était le chaos total. J’adore ! Parfois tu joues devant des milliers de personnes, parfois tu as le même sentiment dans un endroit plus petit, car tu es plus proche des gens. C’est ça dont je me souviens de la Suisse : me tenir juste devant les gens dans un club et de voir les gens s’éclater et devenir «fou» et cela te donne tellement d’énergie quand je joue ! Je me dis que «je suis un homme chanceux». Le chaos/la destruction c’est le plus important pour moi, je veux juste voir les gens sauvages et en suisse c’est le cas.

On se voit samedi !

Ecoutez l’interview originale en anglais ci-dessous par Back2Noize Radio